Ceci dit c’est de bonne guerre mais ça faisait beaucoup tout ça en une heure en fin de journée.
Je m’explique.
Entre 17 :30 et 18 :30 hier soir ce sont tour à tour la responsable Ressources Humaines et mon proprio qui m’ont pris pour un imbécile. La négociation n’est pas mon fort, je marche carrément plutôt à l’affectif, ils prêchent évidemment pour leur paroisse mais faut pas déconner quand même.
Episode 1, au moment de discuter transaction de licenciement (et oui je suis en plein dedans, c’est pas marrant marrant mais faut le faire) la proposition qu’on me fait me parait du niveau des plus nulles blagues de Popeck. Je me retiens de rire sans trop de difficulté (j’ai pas trouvé ça très drôle du tout pour être franc) mais je me demande alors comment faire pour demander quelque chose qui soit bien plus élevé que cela pour pouvoir servir de levier de négociation mais qui ne soit pas qualifié de déraisonnable. Je réponds alors par une demande modérée et pas trop gourmande sur les conseils de Max et là évidemment les grands mots : Prud’hommes, pas raisonnable, je prends même pas en compte cette proposition,..... alors j’attends des nouvelles pour aujourd’hui mais bon vu la tournure que cela prend, ça risque d’être un petit peu décevant.
Episode 2, je rentre chez moi et j’appelle mon proprio qui a bien pris soin de ne pas retourner mon appel puis de prétendre ne pas avoir bien entendu ce qu’il y avait dans mon message. Je marche trop à l’affectif je vous dit.
J’explique ma situation (licenciement donc préavis appartement réduit de 3 à 1 mois) et là qu’est ce qu’il trouve à me répondre ? « Et bien comment dire ça et rester politiquement correct ? Je vais pas vraiment profiter du temps où tu ne seras pas là pour faire des travaux en plus , mais pour faire lessiver les murs car la personne qui a visité et qui veux reprendre l’appart début Avril a trouvé que les murs sont gras. » « Donc tu veux dire par là que si les murs sont gras c’est à cause de moi (on parle quand même d’un appart en une seule grande pièce (cuisine, salon, chambre en mezzanine, sans séparation du tout) ? Je trouve que c’est vraiment déplacé comme remarque (quelle erreur j’ai faite en lui donnant les clés pour qu’il profite de faire visiter pendant mes vacances). ».
Bref, quelques « mais tu sais c’est même pas pour les 250 ou 500 Euros, moi je m’en fous, je te les rends », « écoutes, t’es un collègue de ...., alors... (plus pour longtemps soit dit en passant !) », « alors je veux le courrier accusé réception et tout » pour finalement arriver à « je te ferrai suivre un chèque de 250 Euros pour la moitié du mois de Mars ».
Donc c’est parti pour bien se finir mais tant que ce n’est pas fait je m’attends à un coup tordu.
Je crois que c’est cette partie de mon début de soirée qui m’a le plus déçu, même si la somme est pas trop conséquente c’est ce genre de réaction et comportement qui montre comment les gens sont vraiment, pas de problème pendant 2 ans avec son locataire mais les gens n’en ont jamais assez, il faut toujours grappiller des babioles jusqu ‘au dernier moment....
Quand il s’agit de fric y’a plus d’affectif, y’a plus de relations de bon proprio à bon locataire, y’a plus de compréhension, c’est chacun pour ma gueule, c’est con à dire mais il faut des lois et des règles passeque il se trouve que sinon y’aurait pas moyen de se mettre d’accord..........
Même un vieux 0-0 hier soir entre Bolton et Marseille ça m’a fait du bien !!!